Après le running et la chaussure de ski… Intéressons-nous au chausson d’escalade grâce à cet article rédigé par nos membres Laurence Renault et Bastien Chevalier.
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Il est composé de différentes parties :
La Tige : comme pour toute chaussure, c’est elle qui englobe le pied. Elle est le plus souvent en cuir, mais il commence à apparaitre quelques modèles en mesh.
Elle sera renforcée sur ses bords et sa partie inférieure d’une semelle intercalaire en gomme pour la protéger contre l’abrasion. Celle-ci remonte derrière le talon qui peut parfois servir d’appui.
On retrouvera souvent une bande de tension par-dessus la semelle intercalaire, partant du haut du talon pour rejoindre de chaque côté le médio-pied. Sous laquelle se trouvent généralement 1 ou 2 languettes pour faciliter l’insertion du talon dans le chausson.
Le système de serrage s’insèrera également sur la tige. Il existe des serrages par lacets, velcros ou par élastiques.
La semelle : en plantaire, elle peut être en un tenant ou bien séparée en 2 parties, antérieure et postérieure. De 3 à 5mm d’épaisseur, elle doit résister à l’abrasion et peut être remplacée pour augmenter la durée de vie du chausson.
Ces caractéristiques varieront peu, on pourra avoir sur certains modèles des variantes sur le serrage, les empiècements de gomme, les languettes, …
Quelles différences entre les chaussons d’escalade ?
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Les caractéristiques qui présenteront de réelles différences et sur lesquelles il sera important d’y apporter son attention seront :
L’asymétrie du chausson : plus elle sera marquée, plus elle permettra d’avoir de la force et de la précision dans l’appui de la pointe.
La rigidité de la semelle : Rigide, semi-rigide, souple. Plus elle sera rigide plus elle augmentera la force et la précision d’appui de la pointe ; Plus elle sera souple plus elle facilitera les adhérences.
La cambrure : de plat à fortement cambré. Plus la cambrure sera importante plus on aura de force et de précision dans l’appui du pouce. Cette cambrure peut être renforcé par une griffe (cambrure supplémentaire de l’avant-pied).
Attention aux idées reçues !
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Il est souvent recommandé en magasin de choisir 1 à 2 pointures de moins que sa pointure de ville pour ses chaussons d’escalade afin d’apporter plus de rigidité au pied…
Cela peut être vrai à partir d’un certain niveau ! Mais pour les débutants, cela risque d’apporter plus d’inconfort que de gain dans sa pratique.
Il sera donc préférable d’essayer un chausson à sa pointure, une demi pointure au dessus et au dessous et choisir celle qui donnera le meilleur rapport confort/précision d’appui.